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L’ex-capitaine Touré remporte son procès pour diffamation contre Cheikh Yérim Seck et Xavier Pryen

Le tribunal correctionnel de Dakar a reconnu coupable Cheikh Yérim Seck pour diffamation et Xavier Pryen, responsable des Éditions l’Harmattan, complice de l’accusation.

Cheikh Yérim Seck  avait porté des accusations, dans son ouvrage « Macky Sall face à l’histoire » contre l’ex-capitaine Touré. Ce dernier a avait saisi la justice pour rétablir son honneur.

Ainsi Cheikh Yérim Seck est condamné à six mois de prison avec sursis et au paiement de cinq millions de francs CFA en dommages et intérêts, assortis d’une contrainte par corps au maximum.

Le tribunal a également ordonné que la présente décision soit publiée dans les quotidiens Walfadjri, L’Observateur et Le Soleil, aux frais des prévenus.

 L’ ex-capitaine Seydina Omar Touré a fait une longue publication sur X à l’issue du procès.

«Après un an, un mois et 21 jours de procédure en diffamation m’opposant à monsieur Cheikh Yerim Seck et sa maison d’édition, ils viennent d’être condamnés en première instance. Par manque de preuves, le tribunal a tranché en les condamnant. En effet, étant dans l’impossibilité de produire la moindre preuve pour justifier leurs allégations sur ma personne, et ceci malgré onze demandes de renvoi de leur part… J’espère que ça serve de leçon à tous ceux et à toutes celles qui ternissent à longueur de journée l’image d’honnêtes citoyens».

M. Touré a terminé son tweet en rendant hommage à  son avocat. « Moussa Sarr et son cabinet m’ont soutenu  gratuitement dans cette affaire depuis trois ans. »

Pour sa part l’ancien journaliste de Jeune Afrique, Cheikh Yérim Seck actuellement à l’étranger, ne s’est pas fait attendre pour réagir.

« Je prends acte de la décision, rendue ce 8 mai 2024 par le Tribunal de Dakar, nous condamnant Xavier Pryen, directeur de L’Harmattan-France, et moi-même suite à une plainte pour diffamation du sieur Seydina Oumar Touré. Cette décision a été rendue par défaut, mon avocat, Me Mamadou Guéye Mbow, ayant été empêché de prendre la parole à l’audience. En cause, mon absence pourtant documentée par des éléments que détenait mon avocat et que le tribunal n’a pas souhaité examiner. Tout comme le tribunal n’a pas cru bon de recevoir mes éléments de preuve à l’appui des écrits attaqués en diffamation. En séjour à l’étranger depuis plusieurs mois pour raisons professionnelles, j’ai décidé de relever appel de cette décision. Devant la cour d’appel, je ferai prévaloir mes moyens de défense si Dieu, le maître des jours à venir, me prête vie.

Qu’Allah Veille sur nous et sur le Sénégal !

Cheikh Yérim Seck ».

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