Ndeye Coumba Ngom fille de Babacar Ngom SEDIMA traduit en justice par son employée
Elle sur la photo 1, c’est Aïssatou Dème NDIAYE. Elle a signé un contrat C.D.I depuis le 29 Novembre 2022 au Parc Exotic dont la Directrice générale est Ndeye Coumba Ngom, fille de Babacar Ngom (Sedima) et sœur d’Anta Babacar Ngom. Un hôtel 4 Étoiles situé à Nguérine (Mbour).
Son employeur n’a respecté aucun des engagements en conformité avec son statut: Pas de bulletin de salaire, aucune cotisation au niveau de la CAISSE de Sécurité et Sociale, de l’IPRES, pas d’IPM.
Depuis le mois de Janvier 2024, non seulement elle reçoit son salaire avec beaucoup de retard mais c’est par tranche que la direction lui envoie ça via les moyens de transfert d’argent (Orange Money ou Wave) alors que c’est par virement que ça devait se faire comme convenu dans son C.D.I.
« Lorsqu’il arrive que je dois me déplacer pour des obligations, l’autorisation de sortie m’est refusée comme cela a été le cas lors de l’élection présidentielle où la directrice Mme Coumba Ngom lui a refusé l’autorisation d’aller voter », confie-t-elle.
À la date du 30 Mars 2024, elle a reçu une notification signée par Mme Ngom portant son envoi en chômage technique à partir du 31 Mars pour une durée de 2 mois sans salaire et sans préavis sous prétexte que l’hôtel traverse une période de crise économique.
« Nous sommes au nombre de 7 sur 41 à avoir reçu cette notification chose qui est anormale vu que c’est l’hôtel dans son ensemble, nous dit-on, qui est en crise. Après nous être renseignés, nous avons su que les causes qui doivent pousser un employeur à envoyer un salarié au chômage technique ne sont pas les mêmes que celles avancées par le chargé des Ressources humaines ».
Aïssatou et sa collègue Mariama Gaye ont décidé de se battre avec les moyens légaux à leur disposition. Elles ont traduit leur employeur devant l’Inspection du Travail le 03 Avril 2024. Cette dernière a convoqué les différentes parties le 17 Avril.
Pour l’intimider, la Direction de l’hôtel Parc Exotic n’a rien trouvé de mieux que de porter plainte contre elle pour « Suppression de Données ».
Elle a été convoquée à plusieurs reprises par la Brigade de Saly pour être entendue. « À mon départ après mon renvoi, j’ai supprimé mes outils de travail, Word et Excel. Vu que c’est moi qui les avais créé à mon arrivée pour faciliter mes tâches. J’avais pas l’intention de nuire », s’est-elle expliquée devant les enquêteurs.
Ce lundi, après une 4e convocation, elle a été transportée au Tribunal de Mbour sans aucune notification. Son avocat n’a même pas été averti. Elle est actuellement sous le régime d’un Retour de Parquet.