Équipe nationale : « Binational », le terme qui dérange les Sénégalais
Certains s’offusquent dès lors que l’on utilise le terme «binational» pour désigner un joueur qui est né à l’étranger de parents sénégalais (ou dont l’un des parents est Sénégalais).
Des joueurs qui pourtant ont souvent la possibilité de porter les couleurs de deux voire nations différentes.
L’exemple le plus prégnant, aujourd’hui, étant celui de Sofiane Diop né en France d’un père Sénégalais et d’une mère Marocaine.
L’actuel international Espoirs français donne d’ailleurs rendez-vous l’été prochain pour son choix définitif.
L’argument-massue de ceux qui sont «heurtés» par l’appellation «binational», c’est que l’on ne devrait pas «diviser» les Lions entre joueurs du cru et joueurs nés à l’étranger, en France pour l’écrasante majorité.
Il y a une bonne dose d’hypocrisie pour la plupart car, relever que tel ou tel autre est «binational» n’a jamais été discriminatoire. Et les supporters apprécient sur un pied d’égalité tous les Lions.
Il faut voir l’engouement que suscitent lliman Ndiaye et Ismail Jakobs et avant eux, des garçons comme Sény Dieng ou Bouna Sarr. Qui se mettent parfois à regretter de n’être pas venus plus tôt.
