L’employée de maison de Maimouna Ndour Faye retrace le film de l’agression:
Cest survenu la nuit du jeudi vers 2h-3h du matin.
Il y’a le gardien qui passe la nuit qui est venu sonner. Comme d’habitude quand Maimouna rentre, le gardien sonne et j’ouvre la porte. Faut savoir il y’a deux portes, une première puis une deuxième d’habitude je voyais Maimouna arrêter à la deuxième porte quand j’ouvrais la première et cette fois ci c’était pas le cas elle n’était pas là . Et le gardien a couru vers moi pour me dire que Maimouna a été agressé et je l’ai aperçu baignant dans une marre de sang. Il y’avait du sang partout sur elle, j’ai moi même été tachée par le sang. J’étais paniquée j’ai demandé à quelqu’un illico de partir chercher un taxi pour l’acheminer vers l’hôpital. Le temps qu’elle vienne le voisin s’est proposé d’aller l’amener à l’hôpital. On pensait qu’elle allait y rester. Moi et sa fille on pleurait dans le véhicule en route vers l’hôpital. Je disais à Maimouna de ne pas nous laisser, parce que si elle part qui va nous payer parce qu’elle nous donne tout. Moi je suis étrangère. Elle m’a pris comme sa fille et fait tout pour moi, si on l’a tué qui vas nous payer, je n’ai plus envi de rester ici, je ne me sens pas en sécurité, je suis déçue. Ça me fait mal qu’on ait voulu la tuer.
Avant l’agression Maimouna m’avait dit qu’il y a un scooter qui la suit partout, donc d’être vigilant quand on part à la boutique moi et son enfant. Même quand elle amène son enfant à l’école, à travers le rétroviseur de sa voiture, elle voyait toujours le scooter la suivre.
Pendant qu’on l’acheminait à l’hôpital, elle s’est évanouie dans le véhicule.
J’ai prié pour elle durant tout le trajet.
Madame me traite bien depuis que je suis là, elle me donne à manger, elle ne veut pas que je me sente comme une étrangère dans sa maison, elle me fait surtout confiance et la confiance c’est capital. Elle a un très bon cœur.
Alhamdoullilah elle a du mieux actuellement selon les médecins mais on ne nous a pas laissé entrer la voir à l’hôpital.
