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Son copain parti en Italie, ma fille s’est suicidée

On me reproche de n’avoir pas versé une seule larme pour la mort de ma fille, qui s’était donnée la mort en 2022 à cause d’un homme qui l’a abandonné, m’abandonnant un tout maigre papier où elle me donne la raison de son suicide. Elle était venue me présenter ce jeune homme comme celui qui l’avait sauvé d’une agression vers la boulangerie, et m’a supplié de solder sa pension académique sinon il n’allait pas composer. Elle avait réussi à me convaincre que ce geste devait être une sorte de récompense pour lui avoir sauvé la vie, j’ai cru en tout ça parce que c’était ma fille, c’était l’une de mes enfants les plus responsables, et aussi parce que ça m’avait tellement fait plaisir de savoir que ce garçon avait risqué le pire en sauvant la vie de ma fille qu’il ne connaissait même pas.

J’ai posée une centaine de questions à ce jeune homme ce jour là et ses réponses me paraissaient très logiques, il me faisait comprendre que ses parents avaient arrêtés de prendre soin de lui depuis longtemps et n’avait plus de force pour payer, sans compter ses dettes qu’il avait déjà accumulés pour ses photocopies et ce qu’il allait grignoter avant de dormir. J’ai mis mon amour de mère devant et je lui ai remis 57.000f CFA ce jour là. Deux jours après il est revenu me présenter ses quitus ça m’a encore plus convaincu qu’il était fiable, je lui ai donc dis qu’il avait droit à un gros plat de nourriture par jour chez moi, j’avais déjà prévu qu’après sa licence j’allais le diriger chez un ami à moi qui a son cabinet d’avocats, leur coup était tellement bien préparé que je n’ai rien vu venir, ils étaient en couple et ça faisait déjà 2ans comme elle le mentionne dans sa lettre là

D’après mes recherches j’ai constatée que ce jeune était allé en Italie je ne sais par quel moyen, et avant il aurait mis un terme à sa relation avec ma fille, c’est ce qui lui a tellement fait mal au point où se donner la mort était la seule solution. Je me souviens encore de son corps étalé parterre près de son lit, avec sa jupe noire et son démembré blanc, le nez et la bouche remplis de baves, le reste de comprimé et sa lettre tout près d’elle. Il était malheureusement déjà très tard quand nous l’avons transporté pour l’hôpital, elle était déjà allée rejoindre son père. Je vais m’arrêter là. »


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